L'outillage et la préparation du chantier

Bien qu'étant déjà pas mal équipé question outillage, ce projet d'envergure nécessite quelques investissements supplémentaires en équipement.
Par expérience, je sais que travailler sans avoir les bons outils se transforme vite en perte de temps, en galère ou même en échec.

J'ai donc décidé d'acquérir une cabine de sablage pour le décapage des pièces mécaniques, d'une petite aérogommeuse pour le sablage de la carrosserie, et d'un nouveau compresseur d'air plus puissant que mon ancien pour alimenter tout ça.

Anglaise oblige, il a fallu aussi investir dans de nouveaux jeux de clés en pouces ...

Enfin je me suis lancé dans la réalisation d'un portique de levage qui me sera bien utile entre autre pour désolidariser la caisse du châssis et sortir le moteur et la boîte de vitesses.
Disposant d'un garage assez large j'ai opté pour un portique de 4m de portée que j'ai également monté sur roulettes, histoire de pouvoir le déplacer et couvrir presque toute la surface du garage avec le palan. Merci à mon fils Vincent qui s'est occupé des calculs de contraintes et m'a aidé à dimensionner les profilés.

Il a fallu évidemment aménager un peu le garage histoire de travailler dans de bonnes conditions et prévoir suffisamment de place pour entreposer les pièces après démontage de la voiture.

Tous ces préparatifs m'ont déjà occupé pendant plus d'un mois.
Mais le démontage peut enfin commencer.
Etant un garçon assez ordonné, j'ai préparé un tableau Excel et un système de marquage des pièces pour les répertorier et les stocker en attente de remontage avec l'espoir de les retrouver facilement...

Hormis les éléments de carrosserie, j'ai fait le choix de restaurer tant que possible les pièces juste après leur démontage. Ce qui est fait n'est plus à faire et je me dis qu'arrivé à la phase de remontage de la voiture, je serai impatient de la terminer et que ce sera un véritable plus d'avoir les pièces rénovées à disposition.